dimanche 10 février 2013

Tabac :une politique anti-tabac efficace ne doit pas mégoter


Tabac :une politique anti-tabac efficace ne doit pas mégoter

Bannir la cigarette c’est dépenser moins en tabac mais aussi moins en soins médicaux. C’est ce que montre une étude californienne particulièrement bien construite.
C’est en 1989 que les pouvoirs publics à Sacramento décidèrent de mettre en place le California tobacco control program ou CTCP, un programme destiné à lutter contre la consommation active et passive de tabac.
Le programme avait une ambition simple. Pas de tergiversation ni d’état d’âme. Le but était d’entrainer une modification de la norme sociale.
Il fallait faire en sorte de créer un environnement social et un contexte légal dans lequel le tabac allait devenir moins acceptable, pas du tout bienvenu et moins accessible. Le but étant d’agir à la fois sur les fumeurs et sur ceux qui étaient en passe de le devenir.
Pas de population spéciale ciblée, notamment les jeunes. L’attaque était frontale et massive !
Les auteurs de l’étude ont donc comparé la Californie à 38 états américains qui étaient dépourvus de lois anti-tabac comparables, sur la période 1980-2004.
Grâce à une méthode statistique complexe, ils ont pu incorporer un certain nombre de facteurs, comme le coût du programme anti-tabac, les dépenses liées à l’achat de cigarettes, les dépenses de santé par individu.
Sur la période 1989-2004 ; les auteurs constatent une économie de 59 milliards d’euros en dépenses médicales individuelles en Californie. Plus le programme avance dans le temps, plus les économies sont conséquentes pour atteindre 7,3 % pour l’année 2003-2004.
Les économies ainsi réalisées en matière de dépenses de santé représentent 50 fois l’investissement fait dans le programme anti-tabac. Un résultat particulièrement impressionnant au plan économique !
Durant cette période 1989-2004, la vente de cigarettes a chuté de 3,6 milliards de paquets.
Si ce programme, au lieu d’avoir été lancé sous la forme d’une attaque frontale et massive, avait ciblé les jeunes par exemple, il aurait fallu sans doute plusieurs dizaines d’années pour voir venir les bénéfices.
Ces mesures globales ont donc un effet rapidement vérifiable en réduisant la consommation de tabac, en protégeant les non-fumeurs du tabagisme passif et en générant des économies en matière de dépenses de santé. Un résultat qui bénéficie à la collectivité.
Ce qui prouve une fois de plus qu’en matière de lutte contre le tabagisme, il n’y a aucune raison de mégoter.

Hypertension artérielle/HTA : un nouveau traitement des formes résistantes, par dénervation rénale, gràce aux radiofréquences.


Hypertension artérielle/HTA : un nouveau traitement des formes résistantes, par dénervation rénale, gràce aux radiofréquences.

Traiter une hypertension artérielle n’est pas toujours simple, mais faisable malgré tout. Sauf dans 4 à 5 % des cas, lorsque l’hypertension résiste à tous les cocktails de médicaments. Une nouvelle technique, permettant de détruire certaines terminaisons nerveuses, ouvre une possibilité thérapeutique intéressante pour ces cas particulièrement sévères.
 
Quatre, cinq, sept molécules différentes et autant de comprimés à avaler chaque jour et, malgré cela, le tensiomètre affiche des valeurs de pression artérielle bien au dessus des 140/90 donnés comme limite. Ceux qui souffrent de ces formes résistantes d’HTA ont des mesures de pression systolique qui sont à 180, voire 200 ou 210. Et la pression diastolique est souvent plus proche de 120 que de 90.
 
Avec l’épée de Damoclès du risque d’AVC ou d’infarctus.
Au début des années 50, les chirurgiens ont tenté d’aller couper les rameaux dits ‘sympathiques’ des terminaisons nerveuses autour des artères rénales, car on sait que ces nerfs sont impliqués dans divers mécanismes générateurs d’hypertension.
 
Mais cette chirurgie n’a pas eu grand succès. Voici, cependant, que son principe est remis au goût du jour, grâce aux progrès technologiques et sans avoir à ouvrir le ventre du patient.
 
C’est par une voie d’abord utilisée depuis longtemps pour faire des coronarographies et aller poser des stents que tout va se passer. Ce n’est plus un chirurgien mais un cardiologue qui intervient. Le cathéter introduit dans l’artère fémorale, au pli de l’aine, est monté jusque dans les artères rénales.
 
Au bout du guide il y a une sonde émettrice de radiofréquences, selon le principe du micro-ondes. Cette sonde va donc pouvoir brûler les tissus-cibles. En l’occurrence, ce sont des filets nerveux tapissant la tunique externe de l’artère, qu’on appelle l’adventice.
 
On va donc, de l’intérieur de l’artère ‘viser’ à travers le vaisseau pour aller détruire ces rameaux nerveux. Le tir se fait de façon multiple, quatre à six par artère, de façon hélicoïdale.
 
Les résultats d’une grande étude de cette technique de dénervation sympathique ont été présentés à la mi-novembre lors des sessions scientifiques du congrès américain de cardiologie de l’AHA et publiés simultanément dans ‘The Lancet’.
 
Baptisée ‘Symplicity-HTN 2 trial’ cette étude randomisée cas-contrôles a porté sur 106 patients. Pour entrer dans l’étude, il fallait prendre au moins trois antihypertenseurs différents et avoir une pression systolique égale ou  supérieure à 160.
 
De fait, les patients avaient une PA moyenne de 179. Sur les 106 patients inclus dans l’étude, seuls 100 ont pu être évalués au bout de 6 mois, 49 dans le groupe subissant la dénervation et 51 dans le groupe contrôle, traité médicalement.
 
Alors que les chiffres à l’entrée de l’étude étaient, en moyenne de 178/96 dans le groupe traité par dénervation, à six mois la baisse moyenne, mesurée au cabinet médical, a été de 32/12. Quarante et un des 49 patients ont vu leur pression artérielle baisser. Cette baisse a été confirmée ans les mesures faites en ambulatoire et au domicile des patients, amis avec une ampleur un peu moindre.
Cela n’a pas été le cas dans le groupe contrôle où les chiffres n’ont quasiment pas été modifiés.
La procédure n’a pas entrainé d’accident ni d’effets secondaires sérieux et a été bien supportée.
 
Cette méthode, séduisante, pose cependant un certain nombre de questions. On ne sait pas, par exemple, s’il ne va pas y avoir une régénération des rameaux nerveux ainsi détruits avec un effet ‘rebond’. On ne sait pas, non plus, combien de temps l’effet bénéfique va se prolonger et s’il permettra une diminution notable et durable des traitements médicaux.
 
Et cette méthode ne peut, en aucun cas, devenir un traitement de routine de l’hypertension artérielle dans ses formes les plus communes.
 
Mais cette technique va sans doute rendre des grands services aux patients atteints des formes les plus sévères d’HTA auxquels on n’a plus vraiment grand chose à proposer.

Développement de l’enfant : Devant la télé à 6 mois, c’est mauvais pour le cerveau !


Développement de l’enfant : Devant la télé à 6 mois, c’est mauvais pour le cerveau !

Prévenez les bébés ! Mettre des enfants de six mois devant la TV ou des DVD ou des jeux vidéo n’est pas la meilleure idée qui soit pour favoriser leur développement cognitif et leur langage. C’est ce que démontre une étude publiée dans les ‘Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine’.
 
 
De novembre 2005 à janvier 2008, des chercheurs new-yorkais ont enrôlé des couples mère-enfant qui avaient choisi de fréquenter l’hôpital Bellevue de New-York comme établissement de PMI.
 
Les mères volontaires, toutes âgées de plus de 18 ans devaient noter la durée totale quotidienne d’exposition de leur enfant à divers médias : programmes de télévision, DVD, jeux vidéo.
Elles devaient également se rappeler le contenu de ces programmes.
Cette période a duré tout le sixième mois de l’enfant.
A quatorze mois, les chercheurs ont procédé à une évaluation du développement du langage de l’enfant et de son développement cognitif. Ce dernier point correspond à la maturation du tissu nerveux et du langage, le tout sous l’influence de l’environnement social et physique qui entoure l’enfant.
 
Au total, ce sont 259 enfants, soit un peu plus des 2/3 de l’échantillon de départ, qui seront évalués à 14 mois.
 
Et l’étude montre deux choses : la durée d’exposition est un facteur important. Une heure de télévision par jour à six mois entraine, à 14 mois une altération des scores des tests. En moyenne, les résultats tendent à être un tiers moins bons que la moyenne pour cet âge.
 
Il y a la quantité, mais aussi la qualité, et c’est le second enseignement de cette étude. Lorsqu’un enfant de six mois a été exposé à des programmes destinés à des enfants plus âgés que lui, cela n’est pas sans conséquences non plus. Là encore, le développement cognitif à 14 mois est affecté de façon défavorable.
 
Ces stations prolongées devant l’écran empêchent donc les activités de jeu et d’interactions avec les autres enfants et les parents.
 
Ces résultats sont d’autant plus intéressants qu’ils concernent des familles à bas niveau socioéconomique. On imagine bien que ces familles à faibles ressources trouvent dans la télévision, un mode de ‘garde’ plus économique et tenable que les systèmes de garde payants.
 
Mais ce travail montre aussi que les allégations de certains industriels fournisseurs de contenus audiovisuels sont inexactes. Les programmes destinés aux ‘baby TV’ ne font en rien progresser ces bébés de six mois, bien au contraire.
 
L’Académie américaine de pédiatrie estime qu’il ne faut pas exposer les enfants aux medias avant l’âge de 2 ans. Cette disposition semble quasiment irréalisable.
 
Mais il semble quand même important de limiter le rôle de ‘nourrice’ que joue trop souvent l’écran de télévision.
Plus facile à dire qu’à faire, certes, mais cela mérite quand même qu’on s’y attelle !

Légumes bio : pas plus d’antioxydants qu’avec les produits cultivés classiquement.


Légumes bio : pas plus d’antioxydants qu’avec les produits cultivés classiquement.

 Bons et bio, lit-on parfois pour vanter légumes et fruits cultivés sans pesticides. Mais, apparemment, ce mode de culture n’augmente absolument pas la quantité d’antioxydants présents dans les carottes, les oignons et les pommes de terre. Utile à lire avant le marché du week-end.
 
Ce sont des chercheurs de l’Institut national de l’alimentation danois qui ont examiné les contenus en substances antioxydantes de ces trois légumes. Ils ont utilisé des carottes, des oignons et des pommes de terre cultivés conventionnellement, ou en agriculture biologique, soit avec épandage de fumier, soit avec couverture.
 
Ils ont mesuré les quantités de polyphénols dans ces trois variétés. Les polyphénols sont fabriqués par les plantes et ont des vertus sur la santé humaine. Leur action est de protéger les vaisseaux des dépôts de graisse, notamment de LDL-cholestérol, ce lui qui est baptisé le ‘mauvais’.
 
Les polyphénols les plus retrouvés dans les fruits et légumes sont les flavonoïdes et les acides phénoliques.
 
L’oignon est la principale source de polyphénols dans notre alimentation, notamment grâce à des composés de la quercétine. Dans les pommes de terre et les carottes le 5-CQA est le composant phénolique principal.
 
Après avoir appliqué aux trois groupes de chaque légume des méthodes de pressage et de dosage identiques, les chercheurs n’ont pas pu trouver de différence notable entre les légumes obtenus par les divers modes de culture.
 
Ces résultats rejoignent ceux d’autres études, menées notamment par l’INRA en France qui n’avaient pas trouvé de différences significatives dans la composition des micronutriments, lycopène et vitamine C de tomates selon le mode de culture, conventionnelle ou biologique.
 
Cela ne remet nullement en cause la nécessité de réduire au strict nécessaire, voire totalement, l’usage des pesticides.
 
Mais en ce qui concerne la micronutrition, polyphénols et vitamines notamment, rien ne permet encore d’affirmer que les méthodes culturales biologiques (organic, en anglais) créent une différence significative par rapport aux méthodes traditionnelles.

Tabac : Coco et Tati punis, mais pas Lucky.


Tabac : Coco et Tati punis, mais pas Lucky.

 
Ce n’est pas parce qu’elle est répétée à l’envi qu’une information est exacte. Faire croire que la cigarette de Lucky Luke a été retirée par mesure de censure est une grossière erreur.
 
En quelques jours, le « politiquement correct » aura frappé deux fois au moins. Et le non-fumeur viscéral que je suis trouve très idiote la décision de ne pas vouloir respecter la photo de Jacques Tati sur son vélo, pipe au bec. Heureusement que le talent de Macha Makeieff et son joli moulin à vent, ont permis de faire un joli bras d’honneur à la régie publicitaire de la RATP.
 
Ne pas vouloir d’une Audrey Tautou en Coco Chanel clope à la main est aussi une deuxième erreur, tant, hélas, la cigarette pour les femmes représentait à l’époque une transgression et donc une sorte de marque de fabrique du personnage.
 
Il n’en reste pas moins que les images de fumeurs dans les films ne sont pas sans conséquence sur le comportement des jeunes spectateurs vis-à-vis du tabac. Une étude publiée en septembre 2007 dans ‘Archives of Paediatrics and Adolescent medicine » et que j’avais rapportée dans un billet de ce blog montrait la relation entre films pour public averti, nombre de scènes avec cigarettes et adolescents fumeurs.
 
Mais, dans nombre de sujets et articles parus ces derniers jours, on ajoute le personnage de Lucky Luke, crée par Morris, au nombre des victimes du « politiquement correct ».
 
Or c’est faux ! C’est Morris lui-même qui, en 1983, décida seul de retirer le mégot de la bouche du « lonesome cowboy » et de le remplacer par un brin d’herbe.
 
Une décision qui lui valut, le 7 avril 1988 d’être récompensé à Genève au siège de l’Organisation mondiale de la santé, l’OMS. Ce 7 avril 1988, Journée mondiale de la santé, avait comme thème la lutte contre le tabac, spécialement chez les jeunes.
 
Depuis, c’est le 31 mai qui est décrété Journée mondiale sans tabac par l’OMS.
 
Ce même 7 avril 1988, nous étions avec Roger Zabel à Genève également.
Roger, alors aux commandes de « Télématin » avait lancé, en direct un pari. Il allait s’arrêter de fumer et proposait aux téléspectateurs de faire de même. Un hebdo télé avait proposé un coupon d’engagement à ses lecteurs.
 
Plusieurs milliers de personnes ont décidé de suivre Roger. Mais l’honnêteté me pousse à dire que nous n’avons jamais su ou mesuré l’impact du défi !

iabète de l’enfant : ne pas rater les signes d’alerte.


iabète de l’enfant : ne pas rater les signes d’alerte.

Même si les projecteurs sont souvent braqués sur le diabète de type 2, le diabète de la maturité, il ne faut pas oublier que le diabète insulinodépendant de type 1 existe toujours. Et sa découverte chez l’enfant se fait encore trop souvent à l’occasion d’un coma.
 
Une haleine qui sent l’acétone, un enfant déshydraté, amaigri qui respire vite, très vite, qui vomit. Autant de signes de gravité qui évoquent l’acidocétose, une complication grave du diabète et, bien souvent, la première manifestation de la maladie chez l’enfant.
 
Cette complication grave pourrait être évitée si certains signes d’alerte étaient mieux connus des parents et des enseignants, mais aussi moins négligés par les médecins parfois.
La destruction progressive et définitive des cellules pancréatiques spécialisées dans la synthèse de l’insuline, les ilots beta de Langherans, s’accompagne en effet de manifestations cliniques bien particulières.
 
Cela commence par un enfant qui a soif, beaucoup et souvent au point de se relever la nuit pour boire. On peut aller jusqu’à 4 litres d’eau par jour. Une quantité anormale, même en été, en dehors de circonstances très exceptionnelles jamais rencontrées sous nos climats.
 
Cette polydipsie, comme dit le jargon, est accompagnée d’un besoin fréquent d’uriner. L’enfant se relève la nuit ; en classe il demande à l’institutrice à plusieurs reprises d’aller aux toilettes. Il peut même faire pipi au lit alors qu’il n’en a plus l’âge.
 
Le piège, avec ce dernier symptôme, c’est de lui accoler une étiquette ‘psy’, du genre ‘Normal, il y a eu une petite sœur qui est née il y a peu et il régresse’.
 
 Ce besoin de boire beaucoup, d’uriner beaucoup et souvent, une fatigue qui dure et s’amplifie, des maux de tête qui ne cèdent pas, sont autant de signaux d’alerte qui doivent amener à montrer l’enfant au médecin de famille. Il pourra alors très simplement déjà rechercher la présence de sucre dans les urines avec une simple bandelette et prescrire les bilans nécessaires.
 
Il ne s’agit pas de penser au diabète devant un enfant qui est fatigué une journée ou a mal de tête une heure. Il faut être sûr qu’il ne s’agit pas d’un problème de vision, par exemple.
Mais il ne faut pas non plus négliger tous les indices qui s’accumulent. Il est important, par exemple que les enseignants avertissent les parents quand un enfant a souvent besoin de sortir.
 
Quand on en arrive à l’acidocétose, cela signifie que plus de 90 ù des cellules productrices d’insuline ont disparu.
Ne pas agir vite alors peut conduire au décès de l’enfant.
Une issue difficilement acceptable à notre époque et avec les moyens dont nous disposons.

Douleurs chroniques et fibromyalgie : la suite.


Douleurs chroniques et fibromyalgie : la suite.

 
Comme je l’ai écrit très clairement, il s’agit d’une étude clinique qui vient de se terminer et qui n’est pas encore totalement analysée.
Cela signifie que la méthode n’est pas encore définitivement validée et qu’elle ne peut être considérée comme un traitement avéré des douleurs chroniques et, en particulier, de la prise en charge de la fibromyalgie.
 
Dans quelques mois, ces travaux seront présentés dans lors du congrès mondial sur la douleur. On en saura un peu plus alors.
 
Plusieurs hôpitaux français sont en train de mettre en place ce mode de prise en charge, mais le matériel coûte cher, environ 50 000 euros et nécessite du personnel, exactement ce qui manque aujourd’hui dans les hôpitaux français !
 
Mais on peut raisonnablement penser que l’offre va bientôt exister. En attendant, il faut se méfier des propositions commerciales venant de sociétés très opportunistes et qui vendent des matériels dont les performances ne ressemblent en rien à celles des machines utilisées dans les hôpitaux.
 
Enfin, dernier point mais pas le moindre, le Centre d’étude et de traitement de la douleur (CETD) de l’hôpital Ambroise Paré, à Boulogne (92) ne prend pas en charge les patientes et patients fibromyalgiques pour ce type de traitement.
 
L’étude est terminée et ce centre travaille désormais avec des patients souffrant du syndrome du «colon irritable » et de douleurs de la langue ou « glossodynie ».

Douleurs de l’arthrose du genou : le tanezumab n’est pas prêt pour le prime-time


Douleurs de l’arthrose du genou : le tanezumab n’est pas prêt pour le prime-time

Les douleurs articulaires, en particulier celles liées à l’ostéoarthrite du genou, sont très invalidantes et dures à calmer. L’arrivée de médicaments issus des biothérapies, comme letanezumab a engendré de grands espoirs. Mais il semble qu’il faille quelque peu réfréner notre enthousiasme.
 
Le tanezumab (TNZ) est ce qu’on appelle un anticorps monoclonal humanisé, une famille de molécules utilisée dans des domaines aussi variés que les maladies inflammatoires ou les cancers par exemple.
 
Cet anticorps est destiné principalement à bloquer les effets d’un facteur de croissance nerveuse. Ce facteur de croissance est impliqué notamment dans les phénomènes nociceptifs, c’est-à-dire les sensations douloureuses comme celles ressenties lors d’un pincement par exemple.
 
Le TNZ a donc été évalué dans divers processus douloureux : douleurs articulaires du genou et de l’épaule, douleurs dorsales et neuropathie chez les diabétiques.
 
Il y a quelques jours, la revue New England Journal of Medicine (NEJM) publiait les résultats d’une étude dite ‘preuve de concept’ dans laquelle les auteurs ont cherché à évaluer les effets analgésiques du TNZ et sa sécurité d’emploi.
 
Ils ont ainsi réparti 450 patients en 2 groupes, l’un recevant le TNZ, l’autre un placebo.
Le TNZ était administré selon divers dosages : 10, 25, 50,100 ou 200 microgrammes par kg de poids corporel aux jours 1 et 56.
 
Le critère principal était la réduction de douleur dans le genou pendant la marche. Mais les auteurs ont aussi demandé aux patients d’évaluer leur gène de même qu’ils ont mesuré la raideur articulaire ou divers indices de qualité de vie en utilisant des indices classiques en rhumatologie.
Alors que dans le groupe placebo la réduction de douleur au bout de 16 semaines était d’environ 22 %, elle atteignait 45 à 62 % chez les patients sous TNZ en fonction du dosage reçu.
 
Divers autres critères, comme le recours à des médicaments de secours, étaient tous en faveur du TNZ.
Du côté des effets secondaires, le tableau est inverse, puisque ce sont les patients sous TNZ qui ont connu le plus de désagréments, comme des maux de tête, des infections respiratoires hautes et des paresthésies, c’est-à-dire des troubles de la sensibilité avec fourmillements, picotements et sensations étranges au toucher .
 
Face à ces bons résultats cliniques et à ces effets secondaires relativement peu gênants, on aurait pu penser que le TNZ aurait bientôt le feu vert des autorités sanitaires, étant donné le nombre de différentes études montrant des effets positifs.
 
Mais il n’en est rien, loin de là puisque la FDA, l’Agence de sécurité sanitaire américaine a demandé que soient arrêtés toutes les études à base de TNZ à la suite de 16 accidents assez sérieux.
Il s’agit de destructions articulaires, notamment genou et épaule.
 
Ce n’est pas le produit qui est directement en cause, mais ses effets. En provoquant une analgésie, c’est-à-dire la disparition de la douleur, le TNZ a, en quelque sorte, empêché les signaux d’alerte de fonctionner. Ainsi des patients ayant des articulations malades ont-ils surchargé ces jointures au-delà de ce qu’elles pouvaient supporter.
Un phénomène que les chirurgiens qui font de la chirurgie digestive connaissent bien. Ils rechignent à complètement faire disparaître les douleurs postopératoires, car ces douleurs peuvent être un signe d’alerte.
 
Il en est donc de même dans ces pathologies articulaires où avoir encore un peu une sensation douloureuse est gênant mais aussi protecteur pour éviter de léser encore plus une articulation déjà mal en point.
 
Ces arrêts ne signifient pas, pour autant, la mise définitive au placard du tanezumab. Mais il va falloir que les laboratoires revoient un peu leur copie.
 
Jouer sur les terminaisons nerveuses plutôt que sur l’inflammation est particulièrement intéressante. Déjà des équipes américaines avaient essayé d’injecter de la toxine botulinique, le fameux Botox® chez des patients porteurs de prothèses de genou et qui gardaient une douleur résiduelle.
 
On devrait donc entendre parler à nouveau du tanezumab ou de l’un de ses cousins prochainement.

Alzheimer : Il est encore tôt pour dire qu’on va supprimer Tau


Alzheimer : Il est encore tôt pour dire qu’on va supprimer Tau

La recherche de traitements contre la maladie d’Alzheimer est particulièrement vivace. Mais on doit savoir garder la tête froide face à des annonces qui sont parfois très prématurées.
Haro sur Tau ! Tau c’est une protéine qui, dans une forme anormale est un marqueur de la sévérité de la maladie d’Alzheimer. Les dépôts à l’intérieur des cellules nerveuses sont sous forme de « buissons ».
Ces dépôts succèdent à une première manifestation pathologique caractérisée par un dépôt de plaques de beta-amyloïde, une protéine qui se dépose à l’extérieur des cellules dans la région des synapses.
La majorité des 643 essais cliniques qui testent des thérapeutiques potentielles à travers le monde concernent la beta-amyloïde. Un peu plus d’une vingtaine concernent Tau.
L’équipe de recherches dont s’occupe le très actif octogénaire Etienne-Emile Baulieu publie aujourd’hui dans la revue américaine PNAS ses travaux concernant une protéine capable, in vitro, d’interférer avec la protéine Tau.
Cette substance appelée FKBP52 est fabriquée naturellement par l’organisme. Elle réduit la synthèse de Tau et cela se traduit par des fibres nerveuses plus courtes, en raison de modification de la structure des microtubules qui peuplent les axones des neurones et servent à la propagation des médiateurs chimiques.
Le professeur Baulieu estime qu’en stimulant cette protéine FKBP52, on pourrait « nettoyer » la protéine Tau anormale.
Peut-être mais le problème c’est qu’on est au niveau du concept et pas plus.
L’étude s’est limitée, pour le moment, à un travail de laboratoire.
Il faut ensuite passer à des évaluations sur l’animal et, si ces dernières sont concluantes, commencer les études sur les patients.
C’est donc un cheminement qui se compte en années.  Et on n’est jamais à l’abri de mauvaises surprises.
Ainsi, le vaccin anti beta-amyloïde mis sur le marché il y a quelques années par la firme irlandaise Elan avait montré des résultats très encourageants chez la souris.
Mis sur le marché ce vaccin a finalement été retiré de la commercialisation à la suite de la survenue d’accidents neurologiques d’origine infectieuse.
Il faut donc savoir raison garder et prendre le temps d’observer les effets à la fois bénéfiques et néfastes de ces thérapies.
Une lenteur qui est, légitimement, difficile à admettre par les familles des personnes atteintes. Mais il serait dramatique de provoquer des accidents graves au prétexte de l’urgence.
Dans le domaine thérapeutique, on attend l’arrivée prochaine de deux anticorps monoclonaux issus des biotechnologies.
Là encore avec des espoirs légitimes mais aussi quelques craintes liées aux risques des immunothérapies visant la beta-amyloïde.

Alzheimer


Alzheimer : les pistes de la prévention se précisent.

Réduire le risque de survenue de la maladie d’Alzheimer (MA) à l’échelle d’une population est un objectif de santé publique difficile à atteindre. Mais une étude franco-britannique donne quelques pistes à suivre.
 
La maladie d’Alzheimer est une entité complexe. Ses causes restent inconnues et il semble que divers facteurs contribuent à la perte progressive des fonctions cognitives et des fonctions motrices, ce que les médecins appellent une démence. Un terme sans rapport avec sa signification usuelle !
 
Mais quelle prévention envisager ? Cette question une équipe franco-britannique a tenté d’y répondre en suivant une cohorte de 1433 personnes en bonne santé, dont l’âge moyen était de 72 ans et qui vivaient dans la région de Montpellier.
 
Recrutés entre 1999 et 2001, ces volontaires ont été examinés physiquement ont bénéficié de divers prélèvements sanguins, et ont été évalués à 2, 4 et 7 ans sur leurs capacités cognitives et avec des tests de lecture.
 
L’analyse des résultats de l’étude montre qu’il y a des pistes à travailler pour tenter de réduire le risque de développement de troubles cognitifs légers et de MA.
 
Ce qui se détache c’est l’importance de prendre en charge les troubles dépressifs, l’intolérance au glucose et le diabète.
 
Chez les patients dépressifs, la mise en place d’un traitement adapté a eu l’effet le plus important, avec un risque réduit de 10,3 %. Autre élément intéressant, l’équilibration du diabète (5 % de réduction de risque).
 
La consommation de fruits et légumes a aussi un rôle bénéfique.
 
Comment agissent ces facteurs, on l’ignore. Mais on peut imaginer, par exemple, que la consommation de fruits et légumes joue un rôle bénéfique sur la santé cardiovasculaire. Or, l’hypertension et le dépôt de certaines formes de cholestérol sont des facteurs impliqués dans la genèse de la MA.
 
La dépression est une source d’isolement et de rupture du lien social. Permettre à une personne de ne pas être isolée et de pouvoir continuer à acquérir des connaissances, est un mécanisme de protection important également.
 
Il faut stimuler les structures cérébrales, ne pas renoncer face à la nouveauté, ne pas dire ‘Ce n’est pas pour moi’.
 
Ces interventions diverses peuvent donc avoir un intérêt en terme de prise en charge d’une population. Mais il faut certainement développer des programmes et des aides qui débutent bien avant 65 ans.
 
Le changement de comportements, comme les interventions sur les troubles de la glycémie ou l’hypertension doivent débuter vers la quarantaine.
 
L’autre voie de recherches actuelle est la mise au point de biomarqueurs afin de pouvoir disposer d’informations très en amont des premiers signes manifestes de la maladie.
 
On cherche toujours les substances susceptibles d’être ces biomarqueurs. On a déjà des pistes, comme la protéine Tau, par exemple, mais les résultats des dosages ne sont pas satisfaisants.
La recherche de cette protéine dans le liquide céphalo-rachidien, le LCR, donne des taux qui  varient selon les méthodes de dosage et les laboratoires avec des amplitudes dépassant les 30 %..
Cela n’empêche pas certains laboratoires de proposer ces dosages alors qu’on ne sait pas à quoi cela servira.
 
Trouver ainsi des substances caractéristiques et pouvoir disposer d’imagerie fonctionnelle qui soit aussi significative permettraient de développer des moyens de traitement capables d’agir en amont de la maladie.
 
Intervenir sur les premiers désordres, les dépôts de fibrilles, par exemple, serait sans aucun doute utile pour freiner l’évolution à d&défaut d’éviter l’apparition de la MA.
 
Beaucoup d’équipes s’activent de par le monde, et beaucoup de compagnies pharmaceutiques également.
 
Mais rien ne devrait poindre à l’horizon avant une bonne dizaine d’années, disent les spécialistes.
 


Se prémunir de la Gastro-entérite.

Si vous devenez blanc de peur, de mauvais souvenirs vous reviennent, juste en entendant gastro-entérite. Ce billet est pour vous.

Pourtant il est simple de s'en prémunir.

Ça se fait en deux étapes.

1- Diminuer l'inflammation du tube gastro intestinal
Prendre une capsule de psyllium avec un verre d'eau avant chaque repas.
Consommez du poissons gras et riches en oméga 3 au moins 3 fois par semaine.
Prendre une cuillère à thé par jour d'huile au curcuma "(recette)"
Le tout pendant une semaine (la durée peut varier un peu d'une personne à l'autre)

2- Améliorer la flore intestinale.
Consommer une fois par jour des produits probiotiques. Commencer par de petites doses.
Pour donner le temps à votre système de s'habituer.
Ça pourrais arriver que vous ressentiez de petites douleurs au ventre au début.
Et selon le rythme de votre adaptation, vous pourrez choisir des aliments à plus grande concentration de probiotiques.

Les légers en probiotiques;
sauce tamari, fromages enrichi en probiotique, etc..

Tartare de saumon et crevettes et julienne de pomme


Tartare de saumon et crevettes et julienne de pomme

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Voici l'entrée que j'ai servi à Noël, c'était frais et délicieux, en plus c'est simple à réaliser.
Il s'agit d'une recette tupperware conçue pour les "empilodéco"; vous pouvez les remplacer par des petits cercles et faire le montage dans le sens inverse. Ces petits ustensiles sont très pratiques car on peut les empiler pour les placer au réfrigérateur en attendant le démoulage, j'adore!


INGREDIENTS
(pour 6 personnes)
Tartare:
200 g de crevettes roses cuites décortiquées
300 g de saumon frais net de déchets
50 ml de mayonnaise
25 ml de jus de citron vert
ciboulette, aneth
sel, poivre

julienne :
1 pomme granny smith
10 ml de jus de citron vert
1 pincée de sel

3_13_8 PREPARATION
  Couper en petits morceaux les crevettes et ensuite le saumon frais.
Mettre dans un saladier , mettre tous les ingrédients et les mélanger soigneusement. J'ai pour ma part utilisé de la mayonnaise sans oeuf (recette tupperware, déjà faite à plusieurs reprises, voir iCI). réserver.
Émincer la pomme en julienne à l'aide d'une mandoline (ou d'une grosse râpe), l'arroser de jus de citron vert et ajouter la pincée de sel.
Répartir la julienne dans le fond des 6 empilodéco puis par dessus le tartare saumon crevette. Bien tasser. Empiler les Empilodéco par 3, fermer avec le couvercle et placer au réfrigérateur pour 1 h minimum.
Démouler dans vos assiettes à l'aire du fond/poussoir , décorer comme bon vous semble. J'ai ajouté de fines tranches d'avocat et de mangue.

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a propos


Si être et rester en bonne santé est primordial à vos yeux, alors ce blog est pour vous!

Pensez-vous que votre état de santé pourrait être meilleur malgré les recommandations actuelles?

Voulez-vous apprendre comment remédier et prévenir des maladies comme le diabète, le cancer, le surplus de poids, les problèmes cardiaques, etc?

Passionnés de nutrition, la vraie, celle basée sur la science, nous avons créé ce blog dans le but de vous faire découvrir et comprendre un autre point de vue souvent ignoré ou réfuté.

Dans ce blog, vous trouverez des références en anglais (pour la plupart) mais n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à poser des questions.

Curcuma, l'anti-douleur par execellence


Curcuma, l'anti-douleur par execellence

Vous avez des douleurs articulaires, musculaires, maux de dos, une vieille blessure qui ne guérit pas ou vous avez tout simplement des courbatures le lendemain de votre première partie de football de la saison. Voici un truc pour aider votre corps à guérir le tout rapidement.

ingrédients
200 ml d'huile d'olive extra-vierge
45 ml de curcuma
22 ml de poivre noir moulu
Mélanger le tout dans une petite bouteille.

Bien mélanger la bouteille avant chacune des utilisations.

posologie.
15 ml avant le repas du matin et celui du soir. Vous devriez voir des résultats dans les premiers jours.

Comment choisir ses ingrédients.
Choisir le curcuma le plus orange foncé possible. Car une couleur orangée prononcée est signe d'une grande concentration encurcumine.
Choisir une huile d'olive extra vierge. Pour savoir si votre huile d'olive est concentrée en anti-oxydant. Prenez une cuillère d'une huile. Portez là à la bouche et faîtes là couler jusqu'au fond de la gorge. Ne vous étouffez pas! Si celle-ci donne un goût poivré en font de gorge, un petit côté piquant. Bingo, vous venez de goûté une huile d'olive riche en anti-oxydant. La plupart de celle-ci proviennent de L'Italie ou de la Grèce.
Pour le poivre noir moulu c'est préférable fraîchement moulu. Car il aura une plus grande concentration en pipérine

Le curcuma est un anti-inflammatoire très puissant. Il est liposoluble (Il doit être associé à une molécule de gras pour être absorbé par le corps, le pourquoi de l'huile d'olive extra-vierge lui aussi anti-inflammatoire). Le poivre noir moulu contient de la pipérine qui augmente de 1000 fois l'absorption de la curcumine contenu dans le curcuma.
Pour une synergie intéressante, assurez-vous de consommer du poisson gras riche en oméga3 au moins 3 fois par semaine.

Comment choisir son pain brun


Comment choisir son pain brun

Les deux chiffres les plus important à vérifier sont la quantité de glucides et de fibres.

Avec ses chiffres on établit un ratio. C'est-à-dire fibres/glucides.
Plus le ratio est élevé, plus votre pain est santé. Il faut viser un rapport d'au moins 0.12

Comparons deux pain.

Le premier contient 33g. de glucides pour 2g. de fibres. le ratio = 2/33 = 0.06
Le deuxième contient 22g de glucides pour 3g. de fibres. le ratio= 3/22 = 0.14
Ça devient évident que le deuxième est meilleur.

Il faut faire attention aux pains contenant de l'inuline (voir la liste des ingrédients). Car l'inuline est une fibre n'ayant aucune influence sur la glycémie. C'est une fibre prébiotique. Les produits "SMART", les pains blancs que l'on comparent aux pains bruns en sont un bel exemple. Dans ce cas, on doit soustraire les fibres de l'inuline. C'est comme un pain blanc.

Un autre critère à considérer, est le premier ingrédient de liste. Les meileures pains ont comme premier ingrédient la farine de blé entier moulue sur pierre (synonyme: farine de blé intégrale). Ces farines contiennent le germe du blé. Celui-ci contient énormément de nutriments(vitamines, minéraux, fibres et anti-oxydants). Alors que la farine de blé entier ne contient que le son et l'amidon du grain.
Un pain riche en fibres sera plus soutenant et comblera la satiété plus rapidement. Le contrôle de la glycémie sanguine sera améliorée. Donc moins d'inflammation, meilleure gestion de l'énergie disponible dans le sang.

Si vous êtes habitués de mangez quatre toasts de pain blanc. Essayez d'en manger autant avec un pain ayant un ratio de 0.14!

Se prémunir de la Gastro-entérite.


Se prémunir de la Gastro-entérite.

Si vous devenez blanc de peur, de mauvais souvenirs vous reviennent, juste en entendant gastro-entérite. Ce billet est pour vous.

Pourtant il est simple de s'en prémunir.

Ça se fait en deux étapes.

1- Diminuer l'inflammation du tube gastro intestinal
Prendre une capsule de psyllium avec un verre d'eau avant chaque repas.
Consommez du poissons gras et riches en oméga 3 au moins 3 fois par semaine.
Prendre une cuillère à thé par jour d'huile au curcuma "(recette)"
Le tout pendant une semaine (la durée peut varier un peu d'une personne à l'autre)

2- Améliorer la flore intestinale.
Consommer une fois par jour des produits probiotiques. Commencer par de petites doses.
Pour donner le temps à votre système de s'habituer.
Ça pourrais arriver que vous ressentiez de petites douleurs au ventre au début.
Et selon le rythme de votre adaptation, vous pourrez choisir des aliments à plus grande concentration de probiotiques.

Les légers en probiotiques;
sauce tamari, fromages enrichi en probiotique, etc..

Les riches en probiotiques;
choucroute ou  miso

La gastro-entérite est causé par un virus ou une bactérie. Si votre flore intestinale est très présente, la mauvaise bactérie n'aura pas de place à se dévelloper. Il y aura trop de compétition pour elle.

Une flore intestinale forte est synonyme de système himunitaire fort. La flore intestinale représente environ 75% de la force totale du système himunitaire.

Il y a plein d'avantages à avoir une bonne flore intestinale; meilleure absortion des nutriments(vitamines, minéraux,...), meilleure transit intestinal, fréquence des rhumes et grippes diminuées, passer de meilleur vacance(gastro du voyageur), diminution des symptômes du colon irritable, etc...

La diminution de l'inflammation du tube gastro intestinal est la clef. Lors de la prise de probiotiques, les conseils pour l'étape 1 peuvent continuer. Ça va simplement accélérer le procesus.

Booster son foie


Booster son foie

Vous avez bu toute votre vie. Vous faîtes une crise de foie tout les 2 jours. Lisez ceci, ça pourrait vous aider.

Pour se refaire un foie de fer. Il y a trois ingrédients sensationnels pour y arriver. Le curcuma, les coeurs d'artichaut et le chardon de Marie.

- Prenez une cuillère à thé d'huile de curcuma (recette) de façon quotidienne avant un repas.
- Mangez des coeurs d'artichaut accompagnés d'oeufs (omelette, oeufs cuits dur) 3 à 4 fois par semaine.
- Prendre une capsule de chardon de Marie tout les matins accompagnés d'oeufs (omelette, oeufs cuits dur) pendant une semaine.

Le foie adore le curcuma pour ces vertus régénératrices.

Les coeurs d'artichaut et le chardon de Marie (en capsule) sont d'excellente source de silymarine. Celle-ci régénèrent les cellules du foie à l'état neuf. Son absorption est augmenté lorsqu'elle est consommée avec la lécithine du jaune d'oeuf.

Seulement une semaine pour ce qui est des suppléments de chardon de Marie. Premièrement, c'est dispendieux et c'est seulement pour donner donner un bon coup de barre au début. Ensuite, la consommation de coeurs d'artichaut est suffisante.

Petite anecdote, le chardon de Marie s'appelle ainsi, car sa petite fleur mauve porte des trace blanche. Et l'histoire dit que ce serait Marie lorsqu'elle allaitait Jésus qui aurait renversé de son lait sur la fleur.

Donc, lors d'un lendemain de veille bien arrosé, une omelette au coeurs d'artichaut curcuma poivre huile d'olive. Quelle bonne idée! Bonne appétit!

Comment Survolter son cerveau


Comment Survolter son cerveau





Vous êtes tannés que votre beau-frère est toujours l'air plus fin que les autres. Vous voulez épatez la galerie ou faire des études en médecine. Ce billet est pour vous.


Posologie.


Consommer de façon quotidienne une portion de:

bleuets

Chocolat noir (75% de cacao minimum)

thé vert

huile au curcuma (recette)

d'oméga3 marin (saumon, turbo, huître, sardine, maquerau, crevette nordique "aussi nommé crevette de Matane" ou huile de poisson)


Vous devriez voir une amélioration de votre capacité cognitive après seulement 1 semaine. De quoi rendre jaloux votre beau-frère.

C'est une excellente façon de prévenir l'alzheimer ou la dépression.

À Boston, un médecin a donné une portion de bleuets par jour à ses patients souffrant démence et il a mesuré des améliorations dans la semaine suivante.

La membrane qui protège le cerveau est très peu perméable. Et les anti-oxydants du bleuet font parti des substances qui peuvent pénétrer à travers cette membrane pour atteindre le cerveau.
C'est la même chose pour ce qui est du chocolat noir, du thé vert et du curcuma.
De plus, le curcuma est un anti-inflammatoire très efficace, ce qui a pour effet d'augmenter le nombre liaisons "les synapses" dans le cerveau.

Et l'élément par excellence pour le cerveau; L'acide oméga 3 ADH. Celle-ci est un constituant essentiel des membranes du cerveau. De plus, les om3 ADH sont un ingrédient nécessaire aux connexions entre les neurones du cerveau "les synapses".

Plus vous rendez disponibles ces éléments pour le cerveau, plus il lui sera facile de créer de nouveaux synapses. Donc une amélioration detoutes les fonctions cognitives (mémoire à long terme, court terme, intelligence, vivacité d'esprit, etc..).

Le dessert préféré de votre cerveau:
Faire fondre une barre de chocolat noir (75% et +) dans un bain Marie. Incorporer des bleuets. Et laisser refroidir sur une taule à biscuits. HUM!!!!

Votre moineau ne lève qu'à la vue du Viagra!


Votre moineau ne lève qu'à la vue du Viagra!

Vous ne pouvez pas vous passer du petit losange bleu pour faire monter le petit moineau lors de vos soirées romantiques.


Lisez ceci!


Le Viagra était avant tout un médicament prédestiné aux maladies cardiovasculaires. Ce n’est que lors des premiers tests sur des êtres humains que certains ont remarqué un effet secondaire insoupçonné.
Le Viagra est un vasodilatateur, en augmentant la production demonoxyde d’azote (NO). (utilisation thérapeutiqe)

Comment s’en sortir sans avoir recours au petit losange bleu.

Posologie :

-30 g de chocolat noir à 85% de cacao et + par jour
- 3 à 4 portions de poisson gras riche en oméga 3 par semaine
-1 portion quotidienne de petits fruits (bleuet, fraise, framboise, canneberge ou mûre)
-Faire attention au stress chronique pour son effet vasoconstricteur (Tout le contraire de l’effet recherché)

Le chocolat noir augmente de façon naturelle la production de monoxyde d’azote (NO). C’est un vasodilatateur naturel. Et tout celasans effets secondaires indésirables. L’effet secondaire le plus marqué est l’amélioration de votre santé cardiovasculaire, ce que visait au départ les inventeurs du Viagra.

Le poisson gras riche en oméga 3 diminue l’inflammation chronique. Celle-ci doit être contrôlée pour avoir une bonne santé cardiovasculaire.

Les petits fruits sont d’excellents antioxydants pour la santé des vaisseaux sanguins.

Bonne soirée ;-)

Un toast à votre santé!


Un toast à votre santé!

Les probiotiques sont à la mode! Et pour cause!
Ils améliorent le système immunitaire, renforci tout le système digestif, diminue l'inflammation, bref ils sont un atout indéniable à une santé optimale!









10 milliards de probiotiques (l'équivalent de 10 yogourts probiotiques)
- Un prébiotique (nourriture pour probiotiques) sucrant avec une charge glycémique très basse.
- Bon comme ça, ça pas d'allure!!!!!!!!!!!

Ingrédients: très simple.

Dans un "shooter"
- Mettre un fond sirop d'agave léger (disponible en épicerie ou en boutique de produit naturel)
- Finir de remplir avec du kéfir sans sucre (disponible en épicerie, la marque Liberté en fait un bon (vu chez IGA et Métro))
- Saupoudrer de cannelle
- Mélanger un peu avant de boire

La compétition est partout. Même au niveau de votre intestin. Et la bataille se joue entre les bactéries amis et les méchantes bactéries.
Le kéfir a une concentration et une diversité de probiotiques incroyable. De plus ils sont naturels et non synthétiser en laboratoire comme c'est le cas des yogourt avec probiotique comme activia yoptimal, .....
Le sirop d'agave est prébiotique. C'est-à-dire que le sucre qu'il contient sert de nourriture aux bonnes bactéries du kéfir et à celles déjà présentent dans votre intestin.
La cannelle est une des épices les plus santé et elle donne un très bon goût à ce Shooter.

La flore intestinale représente 75% du système immunitaire.
Avec ce cocktail, fini les grippes, rhume, gastro et virus de tout genre.