dimanche 10 février 2013

Douleurs de l’arthrose du genou : le tanezumab n’est pas prêt pour le prime-time


Douleurs de l’arthrose du genou : le tanezumab n’est pas prêt pour le prime-time

Les douleurs articulaires, en particulier celles liées à l’ostéoarthrite du genou, sont très invalidantes et dures à calmer. L’arrivée de médicaments issus des biothérapies, comme letanezumab a engendré de grands espoirs. Mais il semble qu’il faille quelque peu réfréner notre enthousiasme.
 
Le tanezumab (TNZ) est ce qu’on appelle un anticorps monoclonal humanisé, une famille de molécules utilisée dans des domaines aussi variés que les maladies inflammatoires ou les cancers par exemple.
 
Cet anticorps est destiné principalement à bloquer les effets d’un facteur de croissance nerveuse. Ce facteur de croissance est impliqué notamment dans les phénomènes nociceptifs, c’est-à-dire les sensations douloureuses comme celles ressenties lors d’un pincement par exemple.
 
Le TNZ a donc été évalué dans divers processus douloureux : douleurs articulaires du genou et de l’épaule, douleurs dorsales et neuropathie chez les diabétiques.
 
Il y a quelques jours, la revue New England Journal of Medicine (NEJM) publiait les résultats d’une étude dite ‘preuve de concept’ dans laquelle les auteurs ont cherché à évaluer les effets analgésiques du TNZ et sa sécurité d’emploi.
 
Ils ont ainsi réparti 450 patients en 2 groupes, l’un recevant le TNZ, l’autre un placebo.
Le TNZ était administré selon divers dosages : 10, 25, 50,100 ou 200 microgrammes par kg de poids corporel aux jours 1 et 56.
 
Le critère principal était la réduction de douleur dans le genou pendant la marche. Mais les auteurs ont aussi demandé aux patients d’évaluer leur gène de même qu’ils ont mesuré la raideur articulaire ou divers indices de qualité de vie en utilisant des indices classiques en rhumatologie.
Alors que dans le groupe placebo la réduction de douleur au bout de 16 semaines était d’environ 22 %, elle atteignait 45 à 62 % chez les patients sous TNZ en fonction du dosage reçu.
 
Divers autres critères, comme le recours à des médicaments de secours, étaient tous en faveur du TNZ.
Du côté des effets secondaires, le tableau est inverse, puisque ce sont les patients sous TNZ qui ont connu le plus de désagréments, comme des maux de tête, des infections respiratoires hautes et des paresthésies, c’est-à-dire des troubles de la sensibilité avec fourmillements, picotements et sensations étranges au toucher .
 
Face à ces bons résultats cliniques et à ces effets secondaires relativement peu gênants, on aurait pu penser que le TNZ aurait bientôt le feu vert des autorités sanitaires, étant donné le nombre de différentes études montrant des effets positifs.
 
Mais il n’en est rien, loin de là puisque la FDA, l’Agence de sécurité sanitaire américaine a demandé que soient arrêtés toutes les études à base de TNZ à la suite de 16 accidents assez sérieux.
Il s’agit de destructions articulaires, notamment genou et épaule.
 
Ce n’est pas le produit qui est directement en cause, mais ses effets. En provoquant une analgésie, c’est-à-dire la disparition de la douleur, le TNZ a, en quelque sorte, empêché les signaux d’alerte de fonctionner. Ainsi des patients ayant des articulations malades ont-ils surchargé ces jointures au-delà de ce qu’elles pouvaient supporter.
Un phénomène que les chirurgiens qui font de la chirurgie digestive connaissent bien. Ils rechignent à complètement faire disparaître les douleurs postopératoires, car ces douleurs peuvent être un signe d’alerte.
 
Il en est donc de même dans ces pathologies articulaires où avoir encore un peu une sensation douloureuse est gênant mais aussi protecteur pour éviter de léser encore plus une articulation déjà mal en point.
 
Ces arrêts ne signifient pas, pour autant, la mise définitive au placard du tanezumab. Mais il va falloir que les laboratoires revoient un peu leur copie.
 
Jouer sur les terminaisons nerveuses plutôt que sur l’inflammation est particulièrement intéressante. Déjà des équipes américaines avaient essayé d’injecter de la toxine botulinique, le fameux Botox® chez des patients porteurs de prothèses de genou et qui gardaient une douleur résiduelle.
 
On devrait donc entendre parler à nouveau du tanezumab ou de l’un de ses cousins prochainement.

Alzheimer : Il est encore tôt pour dire qu’on va supprimer Tau


Alzheimer : Il est encore tôt pour dire qu’on va supprimer Tau

La recherche de traitements contre la maladie d’Alzheimer est particulièrement vivace. Mais on doit savoir garder la tête froide face à des annonces qui sont parfois très prématurées.
Haro sur Tau ! Tau c’est une protéine qui, dans une forme anormale est un marqueur de la sévérité de la maladie d’Alzheimer. Les dépôts à l’intérieur des cellules nerveuses sont sous forme de « buissons ».
Ces dépôts succèdent à une première manifestation pathologique caractérisée par un dépôt de plaques de beta-amyloïde, une protéine qui se dépose à l’extérieur des cellules dans la région des synapses.
La majorité des 643 essais cliniques qui testent des thérapeutiques potentielles à travers le monde concernent la beta-amyloïde. Un peu plus d’une vingtaine concernent Tau.
L’équipe de recherches dont s’occupe le très actif octogénaire Etienne-Emile Baulieu publie aujourd’hui dans la revue américaine PNAS ses travaux concernant une protéine capable, in vitro, d’interférer avec la protéine Tau.
Cette substance appelée FKBP52 est fabriquée naturellement par l’organisme. Elle réduit la synthèse de Tau et cela se traduit par des fibres nerveuses plus courtes, en raison de modification de la structure des microtubules qui peuplent les axones des neurones et servent à la propagation des médiateurs chimiques.
Le professeur Baulieu estime qu’en stimulant cette protéine FKBP52, on pourrait « nettoyer » la protéine Tau anormale.
Peut-être mais le problème c’est qu’on est au niveau du concept et pas plus.
L’étude s’est limitée, pour le moment, à un travail de laboratoire.
Il faut ensuite passer à des évaluations sur l’animal et, si ces dernières sont concluantes, commencer les études sur les patients.
C’est donc un cheminement qui se compte en années.  Et on n’est jamais à l’abri de mauvaises surprises.
Ainsi, le vaccin anti beta-amyloïde mis sur le marché il y a quelques années par la firme irlandaise Elan avait montré des résultats très encourageants chez la souris.
Mis sur le marché ce vaccin a finalement été retiré de la commercialisation à la suite de la survenue d’accidents neurologiques d’origine infectieuse.
Il faut donc savoir raison garder et prendre le temps d’observer les effets à la fois bénéfiques et néfastes de ces thérapies.
Une lenteur qui est, légitimement, difficile à admettre par les familles des personnes atteintes. Mais il serait dramatique de provoquer des accidents graves au prétexte de l’urgence.
Dans le domaine thérapeutique, on attend l’arrivée prochaine de deux anticorps monoclonaux issus des biotechnologies.
Là encore avec des espoirs légitimes mais aussi quelques craintes liées aux risques des immunothérapies visant la beta-amyloïde.

Alzheimer


Alzheimer : les pistes de la prévention se précisent.

Réduire le risque de survenue de la maladie d’Alzheimer (MA) à l’échelle d’une population est un objectif de santé publique difficile à atteindre. Mais une étude franco-britannique donne quelques pistes à suivre.
 
La maladie d’Alzheimer est une entité complexe. Ses causes restent inconnues et il semble que divers facteurs contribuent à la perte progressive des fonctions cognitives et des fonctions motrices, ce que les médecins appellent une démence. Un terme sans rapport avec sa signification usuelle !
 
Mais quelle prévention envisager ? Cette question une équipe franco-britannique a tenté d’y répondre en suivant une cohorte de 1433 personnes en bonne santé, dont l’âge moyen était de 72 ans et qui vivaient dans la région de Montpellier.
 
Recrutés entre 1999 et 2001, ces volontaires ont été examinés physiquement ont bénéficié de divers prélèvements sanguins, et ont été évalués à 2, 4 et 7 ans sur leurs capacités cognitives et avec des tests de lecture.
 
L’analyse des résultats de l’étude montre qu’il y a des pistes à travailler pour tenter de réduire le risque de développement de troubles cognitifs légers et de MA.
 
Ce qui se détache c’est l’importance de prendre en charge les troubles dépressifs, l’intolérance au glucose et le diabète.
 
Chez les patients dépressifs, la mise en place d’un traitement adapté a eu l’effet le plus important, avec un risque réduit de 10,3 %. Autre élément intéressant, l’équilibration du diabète (5 % de réduction de risque).
 
La consommation de fruits et légumes a aussi un rôle bénéfique.
 
Comment agissent ces facteurs, on l’ignore. Mais on peut imaginer, par exemple, que la consommation de fruits et légumes joue un rôle bénéfique sur la santé cardiovasculaire. Or, l’hypertension et le dépôt de certaines formes de cholestérol sont des facteurs impliqués dans la genèse de la MA.
 
La dépression est une source d’isolement et de rupture du lien social. Permettre à une personne de ne pas être isolée et de pouvoir continuer à acquérir des connaissances, est un mécanisme de protection important également.
 
Il faut stimuler les structures cérébrales, ne pas renoncer face à la nouveauté, ne pas dire ‘Ce n’est pas pour moi’.
 
Ces interventions diverses peuvent donc avoir un intérêt en terme de prise en charge d’une population. Mais il faut certainement développer des programmes et des aides qui débutent bien avant 65 ans.
 
Le changement de comportements, comme les interventions sur les troubles de la glycémie ou l’hypertension doivent débuter vers la quarantaine.
 
L’autre voie de recherches actuelle est la mise au point de biomarqueurs afin de pouvoir disposer d’informations très en amont des premiers signes manifestes de la maladie.
 
On cherche toujours les substances susceptibles d’être ces biomarqueurs. On a déjà des pistes, comme la protéine Tau, par exemple, mais les résultats des dosages ne sont pas satisfaisants.
La recherche de cette protéine dans le liquide céphalo-rachidien, le LCR, donne des taux qui  varient selon les méthodes de dosage et les laboratoires avec des amplitudes dépassant les 30 %..
Cela n’empêche pas certains laboratoires de proposer ces dosages alors qu’on ne sait pas à quoi cela servira.
 
Trouver ainsi des substances caractéristiques et pouvoir disposer d’imagerie fonctionnelle qui soit aussi significative permettraient de développer des moyens de traitement capables d’agir en amont de la maladie.
 
Intervenir sur les premiers désordres, les dépôts de fibrilles, par exemple, serait sans aucun doute utile pour freiner l’évolution à d&défaut d’éviter l’apparition de la MA.
 
Beaucoup d’équipes s’activent de par le monde, et beaucoup de compagnies pharmaceutiques également.
 
Mais rien ne devrait poindre à l’horizon avant une bonne dizaine d’années, disent les spécialistes.
 


Se prémunir de la Gastro-entérite.

Si vous devenez blanc de peur, de mauvais souvenirs vous reviennent, juste en entendant gastro-entérite. Ce billet est pour vous.

Pourtant il est simple de s'en prémunir.

Ça se fait en deux étapes.

1- Diminuer l'inflammation du tube gastro intestinal
Prendre une capsule de psyllium avec un verre d'eau avant chaque repas.
Consommez du poissons gras et riches en oméga 3 au moins 3 fois par semaine.
Prendre une cuillère à thé par jour d'huile au curcuma "(recette)"
Le tout pendant une semaine (la durée peut varier un peu d'une personne à l'autre)

2- Améliorer la flore intestinale.
Consommer une fois par jour des produits probiotiques. Commencer par de petites doses.
Pour donner le temps à votre système de s'habituer.
Ça pourrais arriver que vous ressentiez de petites douleurs au ventre au début.
Et selon le rythme de votre adaptation, vous pourrez choisir des aliments à plus grande concentration de probiotiques.

Les légers en probiotiques;
sauce tamari, fromages enrichi en probiotique, etc..

Tartare de saumon et crevettes et julienne de pomme


Tartare de saumon et crevettes et julienne de pomme

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Voici l'entrée que j'ai servi à Noël, c'était frais et délicieux, en plus c'est simple à réaliser.
Il s'agit d'une recette tupperware conçue pour les "empilodéco"; vous pouvez les remplacer par des petits cercles et faire le montage dans le sens inverse. Ces petits ustensiles sont très pratiques car on peut les empiler pour les placer au réfrigérateur en attendant le démoulage, j'adore!


INGREDIENTS
(pour 6 personnes)
Tartare:
200 g de crevettes roses cuites décortiquées
300 g de saumon frais net de déchets
50 ml de mayonnaise
25 ml de jus de citron vert
ciboulette, aneth
sel, poivre

julienne :
1 pomme granny smith
10 ml de jus de citron vert
1 pincée de sel

3_13_8 PREPARATION
  Couper en petits morceaux les crevettes et ensuite le saumon frais.
Mettre dans un saladier , mettre tous les ingrédients et les mélanger soigneusement. J'ai pour ma part utilisé de la mayonnaise sans oeuf (recette tupperware, déjà faite à plusieurs reprises, voir iCI). réserver.
Émincer la pomme en julienne à l'aide d'une mandoline (ou d'une grosse râpe), l'arroser de jus de citron vert et ajouter la pincée de sel.
Répartir la julienne dans le fond des 6 empilodéco puis par dessus le tartare saumon crevette. Bien tasser. Empiler les Empilodéco par 3, fermer avec le couvercle et placer au réfrigérateur pour 1 h minimum.
Démouler dans vos assiettes à l'aire du fond/poussoir , décorer comme bon vous semble. J'ai ajouté de fines tranches d'avocat et de mangue.

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a propos


Si être et rester en bonne santé est primordial à vos yeux, alors ce blog est pour vous!

Pensez-vous que votre état de santé pourrait être meilleur malgré les recommandations actuelles?

Voulez-vous apprendre comment remédier et prévenir des maladies comme le diabète, le cancer, le surplus de poids, les problèmes cardiaques, etc?

Passionnés de nutrition, la vraie, celle basée sur la science, nous avons créé ce blog dans le but de vous faire découvrir et comprendre un autre point de vue souvent ignoré ou réfuté.

Dans ce blog, vous trouverez des références en anglais (pour la plupart) mais n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à poser des questions.

Curcuma, l'anti-douleur par execellence


Curcuma, l'anti-douleur par execellence

Vous avez des douleurs articulaires, musculaires, maux de dos, une vieille blessure qui ne guérit pas ou vous avez tout simplement des courbatures le lendemain de votre première partie de football de la saison. Voici un truc pour aider votre corps à guérir le tout rapidement.

ingrédients
200 ml d'huile d'olive extra-vierge
45 ml de curcuma
22 ml de poivre noir moulu
Mélanger le tout dans une petite bouteille.

Bien mélanger la bouteille avant chacune des utilisations.

posologie.
15 ml avant le repas du matin et celui du soir. Vous devriez voir des résultats dans les premiers jours.

Comment choisir ses ingrédients.
Choisir le curcuma le plus orange foncé possible. Car une couleur orangée prononcée est signe d'une grande concentration encurcumine.
Choisir une huile d'olive extra vierge. Pour savoir si votre huile d'olive est concentrée en anti-oxydant. Prenez une cuillère d'une huile. Portez là à la bouche et faîtes là couler jusqu'au fond de la gorge. Ne vous étouffez pas! Si celle-ci donne un goût poivré en font de gorge, un petit côté piquant. Bingo, vous venez de goûté une huile d'olive riche en anti-oxydant. La plupart de celle-ci proviennent de L'Italie ou de la Grèce.
Pour le poivre noir moulu c'est préférable fraîchement moulu. Car il aura une plus grande concentration en pipérine

Le curcuma est un anti-inflammatoire très puissant. Il est liposoluble (Il doit être associé à une molécule de gras pour être absorbé par le corps, le pourquoi de l'huile d'olive extra-vierge lui aussi anti-inflammatoire). Le poivre noir moulu contient de la pipérine qui augmente de 1000 fois l'absorption de la curcumine contenu dans le curcuma.
Pour une synergie intéressante, assurez-vous de consommer du poisson gras riche en oméga3 au moins 3 fois par semaine.